Décès de Paul SAUVAGE

Publié le 18/12/2019

Paul Sauvage, notre international creusois (six sélections), vient de nous quitter.

Né le 17 mars 1939 à La Souterraine (Creuse), l’attaquant international Paul SAUVAGE (six sélections de 1961 à 1965) est décédé ce matin du mardi 17 décembre des suites d’une mauvaise chute.

Talent précoce, détecté à l’US Notre Dame de Guéret, il a connu ses premières sélections avec l’Équipe de France juniors qui montera sur la troisième marche du podium du Tournoi UEFA 1957. Il fera ensuite partie du groupe qui disputera en France le premier Championnat d’Europe des Nations en 1960, sans entrer en jeu lors d’une compétition que les Bleus termineront quatrièmes.

Puis il sera sélectionné à 6 reprises :

  • 15 mars 1961 : France / Belgique (1-1)
  • 3 octobre 1962 : Angleterre / France (1-1) (qualification Championnat d’Europe)
  • 24 octobre 1962 : RFA / France (2-2)
  • 11 novembre 1962 : France / Hongrie (2-3)
  • 9 janvier 1963 : Espagne / France (0-0)
  • 18 avril 1965 : Yougoslavie / France (1-0) (qualification Coupe du Monde)

Champion de France 1962 avec le Stade de Reims, il avait auparavant été l’un des artisans de la montée en Division 1 du FC Limoges. Passé ensuite au Valenciennes FC, il avait dû renoncer à 26 ans au plus haut niveau, à la suite d’une grave blessure. Il s’était reconverti comme visiteur médical dans le civil.

Il mènera parallèlement une carrière d’entraîneur de jeunes dans des clubs du Sud-Ouest, où il s’était établi : le CA Castets-en-Dorthe, l’EF de Bergerac et surtout le FC Libourne, où il œuvrera durant trente ans.

Malgré l’éloignement géographique, il avait toujours gardé un œil attentionné sur son District d’origine. Pour preuve, il était présent le 20 septembre 2014 pour l’inauguration de la nouvelle salle du District qui porte son nom, associé à son compère Jean TAILLANDIER.

Le District de la Creuse présente ses plus sincères condoléances à son épouse, ses enfants et leurs proches, et adresse une pensée affectueuse à ses deux fidèles coéquipiers Jean TAILLANDIER et Jean-Jacques PLANCHAT.

Par Guillaume Lacan

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